Béton désactive : caractéristiques, utilité et budget nécessaire

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Dans le cadre de la construction d’un bâtiment, le béton est un matériau très privilégié en raison de son coût moindre, sa durabilité ainsi que sa faible répercussion au niveau environnemental. Il faut tout de même souligner qu’il existe différents types de bétons. L’utilisation peut varier d’un type de béton à un autre. Ainsi, le béton léger servira par exemple à la mise en place de cloisons, le béton autoplaçant à la construction d’un radier, le béton fibré à la construction de sols industriels… Ici, nous allons nous focaliser sur un type de béton très particulier : le béton désactivé. Actuellement, il a du succès, que ce soit auprès des professionnels que des particuliers.

 

Le béton désactivé : qu’est-ce que c’est ?

 

Tout comme le béton classique, le béton désactivé est constitué de ciment, de granulats et d’eau. Mais la spécificité du béton désactivé est qu’il possède une surface plus rugueuse en raison des granulats qui sont apparents. Pour ce faire, le béton désactivé est soumis à un lavage durant la phase de préparation, alors qu’il est encore frais. Après le coulage du béton, on applique un retardateur de surface, appelé également désactivant. Et suite à un repos s’étalant entre 5 à 24 heures, on procède au lavage haute pression.

Cet aspect granulé et rugueux à sa surface fait du béton désactivé un matériau à l’esthétique très apprécié, ce qui n’est pas forcément le cas avec le béton normal. Celui-ci affiche une couleur terne et sans spécificité. Ainsi, le béton désactivé est surtout utilisé à des fins décoratives dans les allées de jardin, les cours, les terrasses, les trottoirs…

 

 

Avantages et inconvénients du béton désactivé

 

Le béton désactivé est avant tout utilisé pour son aspect esthétique. Il vous sera d’ailleurs possible de choisir la couleur qui vous conviendra en fonction du type de granulat utilisé. Le galet figure ainsi parmi les plus utilisés, tout d’abord en raison de sa palette de couleur très variée, mais également en raison de sa résistance et de sa durabilité accrue. En plus de l’aspect esthétique, le béton désactivé offre une meilleure surface antidérapante grâce à sa rugosité.

Néanmoins, ce type de béton est un peu plus difficile à mettre en place qu’un béton classique. La procédure de lavage le rend d’ailleurs plus poreux et donc nettement plus vulnérable aux intempéries. Et enfin, le coût est plus élevé par rapport au béton classique.

 

Combien coûte le m² de béton désactivé ?

 

Avant mettre en place votre béton désactivé dans la salle de bain de votre appartement, sur la terrasse ou l’allée de votre logement, assurez-vous de bien calculer le budget disponible et les dépenses nécessaires.

 

Calcul du budget nécessaire

 

Le fait est que contrairement aux autres catégories de bétons, le béton désactivé est plus coûteux. L’argent que vous aurez à débourser dépendra notamment de l’épaisseur du béton, du nombre de m² et du granulat utilisé.

Prenons l’exemple du coulage de béton désactivant sur une surface de 60 m² pour 10 cm d’épaisseur. Vous aurez besoin d’environ 6 m3 de ce matériau. En matière de béton, le principe est le suivant : pour un volume de ciment, vous aurez besoin de 2 volumes de sable, de 3 volumes de granulat et de 0,5 volume d’eau.

Pour 6 m3 de ce béton, il vous faudra environ 2,1 tonnes de ciment à 360 euros, 4,8 tonnes sable à 420 euros, 6,6 tonnes de galets blancs à 5.600 euros et enfin 18 litres de désactivant à 30 euros.

 

Réaliser soi-même les travaux ou faire appel à un professionnel ?

 

Si vous êtes capable de réaliser vous-même la mise en place de ce béton, vous pourrez peut-être faire des économies considérables. Ainsi, dans la mesure où vous réalisez vous-même les travaux, cela vous coûtera environ 6.500 euros sans compter le frais de transport ainsi que les matériels et outils nécessaires. Par contre si vous faites appel à un professionnel, le budget achat pourra atteindre les 9.000 euros. Tous les éléments précités seront tout de même compris.

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